Le projet pilote européen epSOS (Smart Open Services for European Patients) - rassemblant 23 pays et 50 bénéficiaires et visant à développer, expérimenter et évaluer des services de e-santé transfrontaliers tels que le résumé patient et la prescription électronique - est arrivé à son terme en juin dernier.
De nombreux pays, parties prenantes au projet, dont notamment l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie, réunis au sein du réseau des autorités nationales responsables de la «santé en ligne », ont décidé de maintenir les services fonctionnant sous epSOS, et de créer un sous-groupe de travail afin de faire la jonction avec le nouvel instrument financier (Mécanisme pour l’interconnexion en Europe) dédié au développement d’infrastructures notamment dans le domaine des télécommunications.
La France ne s’est pas prononcée lors de cette réunion, et il serait question qu’elle ne poursuive pas les services développés par epSOS.
L’UNPS, une nouvelle fois, constate le faible investissement de la France dans les grands projets européens d’interopérabilité en santé.
L’UNPS rappelle s’être vue refuser l’intégration du projet epSOS par le Ministère de la Santé alors qu’elle se proposait d’apporter des sites d’expérimentations et son expertise en tant qu’utilisateur des services.
L’UNPS alerte sur la position française d'isolement national choisi par l'administration dans le domaine des technologies en information de santé.
Les professionnels de santé libéraux français ne pardonneront pas d'être pénalisés dans le futur notamment dans le cadre des soins transfrontaliers et demande à ce que leurs représentants soient consultés et associés aux démarches d'expérimentations en cours ou à venir.
Notre présence dans le passé s'est révélée très utile pour expliquer la spécificité du système français reposant, pour les soins de proximité, sur des professionnels de santé libéraux.
Consulter le texte intégral du communiqué dans la pièce jointe (...)